Chirurgie sous contrôle arthroscopique

🔬 La chirurgie arthroscopique : une passion et un héritage

Aux sources de la chirurgie mini-invasive

La chirurgie sous contrôle arthroscopique m’a toujours passionné.
À la fin des années 1980 et au début des années 1990, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs pionniers de cette discipline, principalement en Amérique du Nord, à une époque où cette approche était encore émergente et innovante.

Les pionniers et leurs apports

Je pense en particulier au Dr Lanny L. Johnson, inventeur de nombreux instruments, auteur de plusieurs ouvrages de référence, et créateur de concepts qui ont profondément marqué la chirurgie orthopédique moderne.

Je me souviens également du Dr R. Caspary, venu en Suisse en septembre 1989 présenter sa technique arthroscopique pour le traitement des luxations de l’épaule. Cette même année, j’ai eu l’occasion de suivre son cours de chirurgie arthroscopique de l’épaule, qui m’a donné une base solide dans ce domaine.

Le Dr James Tasto a, lui, joué un rôle déterminant dans le développement de techniques d’arthrodèse arthroscopique de la cheville — un tournant dans la prise en charge mini-invasive des pathologies articulaires.

Peu de temps après, j’ai fait la connaissance du Dr Steve Burkhart, reconnu mondialement pour ses travaux en chirurgie de l’épaule et pour son rôle de formateur auprès de nombreux chirurgiens à travers le monde.

Il serait impossible de citer tous les brillants confrères dont les échanges et la générosité scientifique ont nourri ma pratique au fil des années.

Un engagement professionnel durable

Je suis membre de la société américaine de chirurgie arthroscopique (AANA) depuis plus de vingt ans (www.aana.org).
J’ai eu l’honneur d’être parrainé par les Dr James Tasto et Steve Burkhart, tous deux anciens présidents de cette société et figures majeures de la chirurgie arthroscopique mondiale.

Une pratique complète et évolutive

J’ai pratiqué  la majorité des interventions accessibles aux techniques arthroscopiques, dans l’ensemble des articulations, et j’en connais les résultats possibles et les complications.

En 1993, j’avais pratiqué ces techniques du poignet au gros orteil. Cette approche mini-invasive permet non seulement une meilleure précision chirurgicale, mais aussi une récupération fonctionnelle plus rapide et une réduction significative du traumatisme opératoire.