Lors de ma formation universitaire et lors de la majorité de ma formation post graduée examen I.R.M. n’était pas disponible.
Le concept de cet examen est en fait « ancien » puisque datant de bientôt une centaine d’années. Il s’agissait là d’un concept théorique. La vérification du concept a nécessité l’existence des premiers ordinateurs ce qui nous situe dans l’après deuxième guerre mondiale.
Les premières images générées par le concept datent des années 1970.
Aujourd’hui l’examen I.R.M. apporte des informations complémentaires capitales dans la gestion des problèmes du système ostéoarticulaire.
Cet examen permet d’obtenir des informations sur l’anatomie. Il permet de faire des coupes dans les trois plans de l’espace. Malheureusement aujourd’hui un concept de reconstruction en 3D n’est pas encore disponible.
L’examen I.R.M. permet également d’obtenir des informations sur l’équilibre biologique, sur la vascularisation, sur les contraintes mécaniques, sur l’état des tendons. L’examen est indispensable dans les réflexions en cas de tumeur.
L’examen I.R.M. employé relativement précocement après un événement traumatique révèle fréquemment des atteintes que je qualifierais d’insoupçonnées. Les atteintes qui ne figurent certainement pas dans la majorité des « vieux livres ». L’examen I.R.M. permet d’obtenir des informations beaucoup plus subtiles qui sont fréquemment de nature à influencer significativement et proposition de gestion une situation spécifique.
Il est naturellement nécessaire d’avoir « l’expérience » pour optimiser la récolte d’informations. Les rapports de mes collègues radiologie est sont basés sur la comparaison avec une articulation dite normale. Je la compare à l’état d’une voiture neuve qui n’a pas quitté le hall d’exposition. Il n’y a actuellement pas de concept « d’argus » permettant de s’aider dans l’interprétation image I.R.M. La formulation d’un diagnostic ne permet pas nécessairement la création d’un concept de gestion du dossier.
L’examen des images par le médecin responsable de la gestion du dossier est une nécessité.
J’ai eu la chance, depuis 20 ans, de bénéficier de la sagacité et des conseils éclairés du Docteur M.Landry, qui a été un pionnier dans la lecture des images du système ostéoarticulaire à l’université de Lausanne.