La représentation du mouvement passe le plus souvent par l’observation des différents points fixes qui caractérisent le déplacement.
Le mouvement pour le système ostéoarticulaire est éminemment complexe et les descriptions qu’on peut en faire sont souvent réductrices.
Les différents termes qu’on emploient actuellement, comme celui de proprioception, comme celui d’équilibre ou celui de qualité de la reproduction ne donne qu’une vision parcellaire de la situation.
Dans un concept de prévention de blessures et dans un concept de protection des articulations j’emploie volontiers le descriptif de « gestion de l’imprévu ».
La gestion de l’imprévu permet de mettre en place des mécanismes dans l’objectif va t’être évitée des positions, des intensités qui ont une capacité de créer des lésions, des accidents.
La pratique du ski nécessite un entraînement et une anticipation considérable.
À l’opposé la pratique de la danse nécessite une formidable capacité de perception du déplacement et de la gestuelle mais n’incorpore absolument pas le concept d’imprévu.
La répétition fréquente de mouvement supra physiologique va générer des contraintes à potentiel lésionnel sur la durée.
De nombreux sports, impliquent dans leur pratique technique, de manière fréquentée répétitive des mouvements supra physiologiques. On peut inclure les mouvements qu’on retrouve dans la natation, les mouvements qu’on trouve dans les lancers comme celui du base-ball.
Dans un concept de sport-santé l’un des objectifs est justement d’éviter les surprises et les blessures.
La gestion correcte de situation imprévue nécessite une puissance musculaire suffisante associée à une capacité de gestion, d’activation synchrone ou asynchrone des muscles impliqués.
Une des manières d’entraîner cette gestion de l’imprévu consiste en interposition d’une interface « variable » dans les zones d’appui.
Quelle que soit l’activité sportive ou physique pratiquée un potentiel augmenté de « gestion de l’imprévu » à la capacité de diminuer le risque d’accident.